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Les Elections Européennes
Les élections européennes de 2019 en France, comme au Liban, se dérouleront le afin d'élire les 79 députés européens représentant la France au Parlement européen.
Le principal changement par rapport aux élections de 2014 est l'abolition des circonscriptions régionales et le retour aux listes nationales. La France bénéficie de 79 sièges, soit cinq de plus que lors de la législature précédente.
Alors que depuis 2004, l'élection des députés européens français se faisait au scrutin proportionnel plurinominal dans le cadre de huit circonscriptions, ces élections se feront à nouveau dans le cadre d'une circonscription nationale unique1.
En novembre 2017, le président Emmanuel Macron rencontre les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, ainsi que les dirigeants des principaux partis politiques, afin d'évoquer un changement du mode de scrutin pour un retour à une circonscription nationale unique. Le projet de loi relatif au changement du mode de scrutin est présenté le . Le parti Les Républicains est alors le seul à s'opposer à ce nouveau mode de scrutin. Pour Laurent Wauquiez, ce changement serait une « vulgaire tentative de tripatouillage institutionnel dont le seul objectif consiste à aider La République en marche ». Selon Victorin Lurel, sénateur PS de la Guadeloupe, la France d'outre-mer est sacrifiée au profit des ambitions politiques du président de la République. Le changement de scrutin permettrait à Emmanuel Macron, selon Le Parisien, de renforcer le clivage politique et de s'adapter à l'absence de figure politique forte au sein de La République en marche. Au contraire, pour le gouvernement, cette mesure permettrait d'accroître l'intérêt des Français pour ces élections. Cette mesure est adoptée en mai, avec les voix des socialistes, des insoumis et des communistes, et promulguée le 25 juin après validation par le Conseil constitutionnel. Cette loi préserve le seuil de 5 % pour la représentation et de 3 % pour le remboursement des dépenses électorales. De plus, concernant le temps réservé aux clips de campagne sur les chaînes de télévision, les 2 heures auparavant réparties à égalité entre les partis représentés au Parlement français, seront désormais attribuées au prorata du nombre de parlementaires siégeant au parlement national. Cette dernière mesure a été très critiquée par les partis d'opposition. Le temps de parole n'est pas modifié7.
La possibilité de listes transnationales à la suite du retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, proposée par Emmanuel Macron, doit également être examinée lors des discussions du projet de loi, malgré l'opposition du Front national et de La France insoumise. Le , la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen approuve l'idée de réserver vingt-sept sièges à des députés transnationaux mais en février 2018, les parlementaires européens, eux, rejettent, par 368 voix contre 274, le principe de listes transnationales dans le prochain hémicycle strasbourgeois. Ce vote est toutefois consultatif, la décision finale revenant au Conseil européen.
Du fait de la suppression des circonscriptions, la représentation française élue en 2019 pourrait être plus paritaire que la précédente (44,4 % de femmes). En effet, bien que la loi impose des listes paritaires avec alternance des sexes, la plupart des têtes de liste dans les différentes circonscriptions étaient des hommes, ce qui éloignait le résultat de la parité à chaque fois qu'une liste régionale menée par un homme obtenait un nombre de sièges impair.
- Start
- May 26, 2019 08:00
- End
- May 26, 2019 18:00
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